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Le Forum social mondial : comment tout a commencé à Porto Alegre

mardi 13 mars 2018   |   Mémoire des luttes
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Quand on dit Forum social mondial (ou FSM), l’écho répond en général Porto Alegre. C’est en effet dans cette ville brésilienne, capitale de l’Etat de Rio Grande do Sul, qu’il s’est tenu pour la première fois en janvier 2001. Il y est revenu à trois reprises. En ce mois de mars 2018, il est de retour au Brésil à Salvador de Bahia.

Il a fallu un concours de circonstances particulièrement favorables pour qu’un Forum se voulant alternative à Davos puisse être organisé en seulement quelques mois par un collectif de mouvements sociaux brésiliens s’appuyant, en France et en Europe, sur Le Monde diplomatique et ses éditions internationales, ainsi que sur l’association Attac.

L’histoire détaillée de ce tour de force a été racontée par Bernard Cassen, qui en fut l’un des principaux protagonistes, dans son livre Tout a commencé à Porto Alegre paru en 2003 aux Editions 1001 Nuits. Avec l’aimable autorisation de cet éditeur, Mémoire des luttes met à la disposition de ses lecteurs la totalité du premier chapitre de cet ouvrage intitulé « Porto Alegre : pourquoi et comment » (en pdf ci-dessous). Les intertitres donneront une idée de son contenu : « Remue-méninges rue Claude-Bernard », « La balle dans le camp brésilien », « Mise en orbite internationale », « Une parabole française pour Lula », « Le Diplo et Attac mobilisent », pour conclure « Pari tenu ».

Porto Alegre : pourquoi et comment


Au premier rang sur cette photo de la manifestation d’ouverture du FSM, prise le 30 janvier 2001 à Porto Alegre : Miguel Rossseto, vice-gouverneur de l’Etat de Rio Grande do Sul ; une sénatrice ; Bernard Cassen ; Olivio Dutra, gouverneur de l’Etat ; Lula ; Tarso Genro, maire de Porto Alegre ; Jean-Pierre Chevènement.

 





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