Cinq ans après le coup d’Etat du 28 juin 2009 contre le président du Honduras, Manuel Zelaya, le petit Etat centro-américain – le plus pauvre et le plus inégalitaire d’Amérique latine – est toujours le théâtre d’affrontements entre l’oligarchie soutenue par Washington et les mouvements populaires dont le parti LIBRE est le prolongement politique.
Après une campagne électorale au cours de laquelle des dizaines de candidats et de militants de LIBRE ont été assassinés – dans une totale indifférence médiatique –, les élections du 24 novembre dernier ont porté à la présidence Juan Orlando Hernandez au terme d’un scrutin entaché de multiples irrégularités. La politique du nouveau chef de l’Etat est sans surprise : répression et néolibéralisme économique. Ce qui ne fera que stimuler des mouvements sociaux profondément enracinés dans l’histoire et la société du pays.
Dans un article publié dans le numéro de printemps 2014 de la revue trimestrielle américaine Dissent, Alexander Main fait le point sur la situation au Honduras en l’inscrivant dans le contexte des luttes menées dans différents pays d’Amérique latine et qui, dans certains d’entre eux, ont porté au pouvoir des gouvernements progressistes.
Pour lire l’article : http://www.dissentmagazine.org/article/honduras-the-deep-roots-of-resistance