Grâce à une approche originale combinant sources écrites et enquête orale, science politique, sociologie et histoire, cette étude très fouillée reconstitue la dynamique du mouvement révolutionnaire chilien, vu « par en bas », au niveau des entreprises occupées, des ceintures industrielles, des quartiers populaires. Basé sur la respiration des politiques du conflit qui ont rythmé la « voie chilienne au socialisme », ce livre montre le développement et la radicalisation du mouvem
Le Chili de l’Unité populaire
- Un État de compromis ? Les fondements des relations entre mouvement ouvrier, partis et État
- Éléments d’un processus conflictuel : conditions socio-économiques et situation des mouvements ouvrier et social en 1970
- Les partis politiques de gauche et la « voie chilienne au socialisme »
Vers le débordement ? De l’échec des Comités de l’Unité populaire à l’Assemblée de Concepción
- Pouvoir populaire et mesures en faveur de la participation sociale
- Tensions politiques et radicalisation du mouvement ouvrier
- Les premiers signes de débordement
Des Cordons industriels en soi aux Cordons industriels pour soi
- Maipú-Cerrillos : esquisse des conditions d’une expérience de classe
- L’octobre rouge chilien : une profonde crise politique
- La normalisation civilo-militaire
- Organisation, représentations et place du pouvoir populaire au sein de la « voie chilienne »
Répertoires du pouvoir populaire, territoires mobilisés et menaces de coup d’État
- Des mobilisations collectives radicales sans alternative politique ?
- Le « Tancazo » et ses suites
- Quand la ville est en lutte. Territoires et répertoires du pouvoir populaire
- La révolution désarmée
Chili 1970-1973 Mille jours qui ébranlèrent le monde, de Franck Gaudichaud, aux Presses universitaires de Rennes/IDA, Collection Amériques, Rennes, septembre 2013, 345 pages, 20 euros.