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En Equateur, la "révolution citoyenne" s’interroge sur son rapport au capitalisme

lundi 27 février 2012   |   René Ramirez Gallegos
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La "révolution citoyenne" équatorienne fait l’expérience des tensions qui caractérisent l’exercice du pouvoir d’Etat par la gauche et des difficultés que cette dernière peut rencontrer lorsqu’elle se retrouve, aux commandes des institutions, face aux pouvoirs financiers, économiques et médiatiques. De nombreux débats nourrissent le processus populaire en cours dans le pays. Parmi ceux-ci, la question de la relation du pouvoir d’Etat avec le capital est centrale. Dans cet article (à télécharger ci-dessous) en espagnol intitulé " Izquierda y " buen capitalismo" - Un aporte critico desde America latina -" ( "La gauche et le "bon capitalisme" - Une contribution critique latino-américaine-), René Ramirez Gallegos (secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur dans le gouvernement dirigé par Rafael Correa) analyse ces problématiques et s’intéresse notamment à la question du frottement des courants régulationnistes et anticapitalistes au sein de la "révolution citoyenne". Pour lui, une gauche radicale de gouvernement doit penser une " grande transition" sans perdre de vue l’horizon de son action : organiser la "grande transformation" de la société, de son système économique, de ses institutions politiques, sociales et culturelles.
Dans ce cadre, l’auteur analyse l’apport de la proposition Yasuni-ITT pour repenser, dans la gauche, la question du "développement".

 





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