Dans ces pages, Jean Ortiz se confie, se raconte, sans tabous, par tranches de vie.
Fils de prolétaire communiste, né dans une famille martyrisée par le franquisme, il fait son apprentissage militant entre la classe ouvrière et Mai 1968, participe aux grandes luttes sociales, à la défense de l’université et du service public. Il partage avec le lecteur son engagement au sein du PCF, ses reportages en Amérique latine (Castro, Chávez)... Récits, souvenirs personnels, confidences se mêlent à l’histoire pour donner à ce livre un caractère inédit et inclassable. C’est avant tout le parcours d’un militant passionné, journaliste, universitaire et poète qui se plaît à répéter souvent que le repos des révolutionnaires, c’est la tombe.
Rouges vies, ce sont des en-vies de luttes !
Prologue de Geneviève Dreyfus-Armand.
Rouges vies Mémoire(s) de Jean Ortiz, aux Editions Le Temps des Cerises, Paris, janvier 2013, 314 pages, 21 euros.