Quarante chefs d’Etat et de gouvernement de soixante-et-un pays se sont réunis à Bruxelles pour ce second Sommet UE/Communauté d’Etats latino-américains et caribéens (Celac). La première édition de cette rencontre bi-régionale s’était tenue en 2013 à Santiago de Chile (Chili) en 2013.
Une déclaration politique commune a été adoptée (à suivre).
Dans son intervention, Rafael Correa a demandé à Washington d’abroger son « décret exécutif » contre le Venezuela. Il a qualifié l’argument de l’administration Obama (le Venezuela serait une « menace » pour la sécurité interne et la politique extérieure des Etats-Unis) d’« absurde » et dénoncé une manœuvre « illégale » et « illégitime » contre un pays « souverain ». Il s’est également félicité de l’ouverture du dialogue entre Washington et La Havane dont il a rappelé qu’il était le fruit de décennies de luttes. Le président équatorien a également, au nom des pays de la CELAC, plaidé pour l’adoption d’un accord contraignant lors de la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) de décembre 2015 à Paris.
Il s’est enfin félicité du dialogue de paix ouvert entre le gouvernement de Colombie et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et a assuré de son soutien les actions de l’Argentine contre les « fonds vautours ».
Revivre la Rencontre de solidarité avec la Révolution bolivarienne organisée le 10 juin par les mouvements sociaux impliqués dans la « Cumbre de los pueblos » : http://livestream.com/accounts/7113441/events/4115932