Dans le sud du Brésil, le début du mois de septembre et le retour de températures plus douces n’a pas encore ralenti le rythme empressé des passants fréquentant les rues commerçantes bordant la place XV de Novembro, au coeur de Florianópolis. Peu nombreux sont les badauds qui prennent le temps de s’enquérir de l’histoire que racontent les panneaux disposés sur les grilles de l’enceinte du Palácio Cruz e Sousa, qui abrite le Musée historique de Santa Catarina.
Pourtant, un bref moment d’attention leur apprendrait des choses fort intéressantes. Ils seraient ainsi avertis du fait que Chandon, marque de vins propriété du groupe français LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, « n’est pas simplement au Brésil, elle est du Brésil ». De plus, ses vins sont élaborés « de manière collaborative, en direction d’un futur durable et responsable ». Un peu plus loin, ils découvriraient que le cimentier Lafarge, autre multinationale française, a placé « la conscience environnementale » au coeur de son quotidien. Il fait d’ailleurs partie d’un classement des « cent entreprises les plus durables du monde », tout en étant partenaire du Fonds mondial pour la nature (WWF). Quant à Accor, premier groupe hôtelier européen, il aurait permis aux hommes d’affaires et aux touristes brésiliens d’enfin accéder à un hébergement dont le rapport qualité-prix est équilibré, tout en étant attractif grâce à « la localisation des hôtels, la qualité des chambres, le confort des établissements (…) ». Le promeneur distrait aura vite conclu à quelques nouveaux supports publicitaires envahissants. Il n’en est rien.
Entre la France et le Brésil, une histoire partagée
Par temps de pandémie, dans un des Etats proportionnellement les plus touchés [1] d’un pays durement éprouvé par la Covid-19, le musée reste fermé aux visiteurs. À l’occasion des 65 ans de l’Alliance Française de Florianópolis, une exposition, réalisée conjointement par l’Alliance française et les autorités françaises, offre un panorama de 500 ans de relations franco-brésiliennes [2]. Le parcours, qui s’effectue à travers les rues entourant le Palácio, s’articule autour de sujets aussi variés que « les arts en général, les sciences et technologies, l’éducation et la santé publique, le commerce, l’industrie, la recherche, la protection de l’environnement ». Ce sont les « domaines dans lesquels s’est développée une admirable coopération franco-brésilienne », selon les mots du consul honoraire de France M. Jean-Victor Martin [3]. La série de 50 panneaux explicatifs retrace donc une longue histoire qui permet aux habitants et visiteurs de retrouver un peu de cette vie culturelle institutionnelle désormais réduite à peau de chagrin.
La première partie court du 16ème siècle et de l’expédition dirigée par Nicolas Durand de Villegagnon (1510-1571) à la première moitié du 20ème siècle. Plusieurs aspects de cette histoire riche y sont brièvement abordés, que ce soit l’influence des Lumières sur la bourgeoisie de l’Etat de Minas Gérais, le séjour en France du peintre catarinense Victor Meirelles (1832-1903), la fondation de l’Alliance française de Rio de Janeiro en 1885, l’intérêt des « barons du café » de São Paulo pour une certaine architecture française, l’aventure de l’Aéropostale. On y trouve aussi le rôle de la coopération universitaire avec l’envoi de jeunes professeurs, comme Claude Levi-Strauss (1908-2009) et Fernand Braudel (1902-1985), dans le développement de l’Université de São Paulo (USP), entre autres. À ces plus de 4 siècles sont consacrés environ la moitié des panneaux constituant l’exposition.
Si l’histoire présentée jusque-là peut paraitre relativement consensuelle, la période qui s’ouvre avec l’après-seconde guerre mondiale, et qui couvre la seconde moitié du 20ème siècle ainsi que le début du 21ème siècle, revêt rapidement des atours beaucoup plus surprenants. Tandis qu’un panneau a pour objet la politique industrielle favorable aux investissement étrangers initiée sous le mandat du président brésilien Juscelino Kubitschek (1956-1961), et que les deux derniers panneaux de l’exposition traitent des accords de coopération signés en 2008 par MM. Luiz Inácio Lula da Silva et Nicolas Sarkozy, de l’Année du Brésil en France (2005) et de l’Année de la France au Brésil (2009), 14 entreprises multinationales françaises [4] bénéficient chacune d’un ou deux panneaux de présentation, tandis que deux d’entre elles [5] se partagent un seul et même panneau. En d’autres termes, 16 des 47 panneaux retraçant 500 ans d’histoire commune sont ainsi offerts à quelques-unes des plus grandes entreprises françaises et… à leur communication d’entreprise.
Une présentation problématique de la présence des multinationales françaises
En regardant de plus près l’exposition, il apparait rapidement que la manière de présenter l’histoire de la présence de ces entreprises françaises au Brésil relève bien davantage de la réclame ou du prospectus commercial que de la discipline historique. Pourtant, il conviendrait d’examiner avec soin le rôle que les multinationales françaises ont joué dans l’histoire sociale, économique et environnementale du Brésil moderne.
Le cas de Saint-Gobain est emblématique des problèmes posés par la présentation qu’en fait l’exposition. Les informations affichées stipulent que « avec l’arrivée d’entreprises multinationales dans le pays, des termes tels que pratiques environnementales, projets sociaux, gouvernance d’entreprise, deviennent des réalités dans le monde de l’entreprise au Brésil », ou encore que « en 1999, Brasilit et le groupe Saint-Gobain lancent la recherche d’alternatives à l’amiante », ce qui démontrerait « un engagement fort envers la préservation de l’environnement et pour la qualité de vie des consommateurs ». Le propos est audacieux. En effet, le Brésil n’utilisait pas d’amiante jusqu’à la fin des années 1960, avec la mise en exploitation par Saint-Gobain et le groupe suisse Eternit de la plus grande mine d’amiante d’Amérique du Sud, à Cana Brava dans l’Etat de Goiás [6]. Or les effets particulièrement dommageables de l’amiante pour la santé sont connus dès le début du siècle, et la démonstration scientifique de son caractère cancérogène est faite en 1962 [7]. Dans les années 1970, le régime militaire (1964-1985) censure les informations concernant la santé au travail et les risques industriels, et interdit les syndicats indépendants. Au moment où, dans les années 1990, les stratégies d’influence mises en place par les industriels du secteur pour minimiser les risques de l’exposition à l’amiante ne suffisent plus à empêcher les Etats européens de légiférer [8], et que les syndicats nationaux brésiliens se sont prononcés pour son interdiction totale en 1994, M. Bernard Giboin, directeur des relations internationales de la branche « matériaux de construction » de Saint-Gobain, déclare que « si la France vient d’interdire l’usage de l’amiante-ciment, il y a de grands pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Japon qui l’autorisent toujours. Le nombre de pays où il est interdit est très inférieur à celui des pays où il demeure autorisé » [9]. Cet argument invoqué, Saint-Gobain continue à exploiter la mine de Cana Brava et à commercialiser des matériaux contenant de l’amiante sur le marché brésilien.
Le groupe français ne réoriente sa stratégie industrielle que très progressivement et, s’il annonce au visiteur avoir « lancé la recherche d’alternatives » (pourtant déjà commercialisées sur d’autres marchés), Brasilit, sa filiale brésilienne, annonce avoir arrêté d’utiliser de l’amiante dans ses usines en janvier 2003 [10]. Saint-Gobain ne se sépare de ses participations dans la mine de Cana Brava qu’en décembre 2003. À la fin des années 1990, suite à la création de l’Association brésilienne des Exposés à l’Amiante [11], et après des décennies de refus de reconnaissance et d’indemnisation des victimes, Saint-Gobain propose à ses anciens ouvriers une indemnisation forfaitaire en cas de maladie, contre leur renoncement à poursuivre l’entreprise en justice. En outre, le groupe français dépose plainte pour diffamation contre Mme Fernanda Giannasi, ancienne inspectrice du travail et fondatrice de l’Abrea, qui dénonce les montants ridiculement bas des accords extra-judiciaires, les pressions subies par les travailleurs pour signer ces accords, et les activités de lobbying de Saint-Gobain. Les charges sont abandonnées par une cour brésilienne suite à une campagne internationale de soutien à Mme Giannasi [12]. Dans les années 1990, la multinationale française multiplie les initiatives pour dissimuler les dangers de l’amiante au public brésilien et convaincre les autorités de la possibilité d’un usage contrôlé et inoffensif [13]. La production, la commercialisation et l’usage de l’amiante au Brésil sont interdits par le Tribunal Suprême Fédéral (STF) en… 2017. Sur le panneau consacré au français Saint-Gobain au Musée historique de Santa Catarina, si la « qualité de vie des consommateurs » est mentionnée, le cynisme n’aura pas été poussé jusqu’à arguer d’un engagement fort de l’entreprise pour ses travailleurs et ex-travailleurs.
La position de leader de Carrefour sur le marché brésilien de la grande distribution est, pour sa part, expliquée par « de multiples facteurs, parmi lesquels une politique de lutte contre les coûts non-nécessaires et une stratégie consistant à offrir le meilleur service au consommateur ». En 1975, l’entreprise française ouvre le premier hypermarché du pays. Cette « politique de lutte contre les coûts non-nécessaires » a-t-elle conduit la multinationale à négliger de mettre en place un contrôle suffisant du respect de conditions de travail dignes chez certains de ses fournisseurs, condamnés en justice pour n’avoir pas respecté le droit du travail ? C’est ce que semble démontrer l’enquête sur les conditions de travail en abattoir conduite en 2011 et 2012 par l’ONG de défense des droits des travailleurs Repórter Brasil [14]. C’est également ce qu’affirme un rapport de l’International Trade Union Confederation, publié en 2016 [15]. Outre les conditions de travail en vigueur chez ses fournisseurs, les chaines de production des produits commercialisés par Carrefour ont également été pointées du doigt pour leur impact sur l’environnement, et notamment pour leur rôle dans la déforestation en cours dans certaines régions d’Amérique latine [16]. Mais les conséquences de l’implantation et du développement de Carrefour, et de la grande distribution en général, dans la société brésilienne, ne s’arrêtent pas là. Un rapport publié en 2018 par l’ONG Oxfam montre que les profits réalisés par les grands acteurs de la distribution ont approfondi les inégalités dans les campagnes. Ainsi, entre 1996 et 2018, pendant que la valeur d’une orange destinée à l’exportation augmentait de 50%, la part de cette valeur revenant au petit producteur passait de 17% à 4% [17]. La lutte impitoyable menée par les grands acteurs du secteur contre les petits commerces a diminué la part des aliments achetés par les Brésiliens dans les marchés traditionnels et les magasins de quartier, et a contribué à transformer les habitudes alimentaires vers toujours davantage de produits ultra-transformés, tandis que le développement de supermarchés ouverts 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, a bousculé le droit du travail brésilien. L’insécurité alimentaire reste pourtant un problème crucial pour le géant sud-américain. Fin 2020, environ 19 millions de personnes y souffraient de la faim [18]. N’est pas consommateur qui veut.
Un panneau est consacré à la présentation du projet « Ouro Verde » (Or Vert, en portugais) du géant de la pneumatique Michelin. Ce projet, créé en 2003 dans l’Etat de Bahia, au nord-est du Brésil, se veut représentatif d’une entreprise soucieuse de ses responsabilités sociales et environnementales. Une partie des terres autrefois directement exploitées par Michelin pour sa production de caoutchouc a été vendue à des cadres locaux de l’entreprise. Le projet aurait « bénéficié à plus de 200 familles » et serait « un modèle de durabilité ». Il fait l’objet d’un accord présenté comme suit : « Michelin s’engage à acheter le latex produit, tandis que les propriétaires des parcelles doivent collaborer avec le département de recherche de l’entreprise ». Les résultats semblent louables. Toutefois, rien n’est dit sur les raisons et le contexte de cette réorganisation de la production, ainsi que sur ses véritables effets socio-économiques dans cette région pauvre du Nordeste brésilien. À la fin des années 1990, les Hévéa brasiliensis (arbres à caoutchouc) des plantations de Michelin sont vieillissants et subissent les attaques d’un champignon parasite. Les rendements sont en baisse [19]. La multinationale française pense à se débarrasser de ses plantations et de ses travailleurs, mais cherche également à sécuriser son approvisionnement tout en se défendant contre des organisations environnementales qui se font davantage entendre. Le projet « Ouro Verde » nait de ces préoccupations. Parmi celles-ci, la principale n’est pas particulièrement originale : « C’est un projet d’affaire destiné à faire du profit », commente le directeur de la plantation [20]. Voilà qui ne surprendra pas les nombreux bénéficiaires locaux supposés du projet. Les dynamiques profondes qui président à la structuration socio-économique du territoire et des populations qui y vivent ne sont, elles, pas bouleversées. L’expansion de la frontière agricole, l’appropriation des terres et leur soumission aux divers intérêts industriels, se poursuivent. Au détriment de la petite production familiale et paysanne, tournée vers les denrées nécessaires à la vie quotidienne, et incorporée dans les logiques productives des grandes entreprises, notamment Michelin. La multinationale, dans son projet destiné à la gestion des plantations par les familles, détermine ce qui est produit et comment s’effectue la production [21].
Le panneau consacré aux groupes français Leroy Merlin et FNAC est un autre exemple frappant de confusion entre discipline historique et relations publiques. Sur celui-ci, on peut découvrir que « consommer, en pleine décennie 1990, devient une tâche plus difficile pour les consommateurs brésiliens. Non pas en raison d’un manque d’argent ou de difficultés d’accès au crédit, mais en raison de l’augmentation visible de l’offre ». Voilà de quoi soulager les Brésiliens qui se souviennent de temps difficiles sans pour autant avoir les éléments pour en déterminer les causes. Cependant, la réalité semble être plus complexe. Leroy Merlin ouvre son premier magasin à Interlagos, quartier de São Paulo, en 1998. La fin de l’année 1998 et le début de l’année 1999 voient la situation financière et économique du Brésil se dégrader fortement. Un plan d’ajustement structurel concocté par le Fonds Monétaire International (FMI) est mis en place, et on observe une « brusque compression du niveau de vie » [22]. Au cours de la décennie 1990, on constate une « chute généralisée du revenu moyen par heure de travail », un « appauvrissement généralisé des travailleurs » et une « croissance des écarts de revenus » [23]. De quoi relativiser les raisons des difficultés d’accès à la consommation pour les Brésiliens, à moins d’avoir une vision singulièrement réduite de la partie de la population inclue dans « les consommateurs brésiliens ».
Une diplomatie de la culture… d’entreprise
L’Alliance française est fondée en 1883 à Paris, deux ans avant l’ouverture de son premier centre au Brésil, en 1885 à Rio de Janeiro. Il s’agit à l’époque d’affirmer une influence culturelle dans une période de déclin de la puissance française en Europe, au lendemain de la défaite de 1871. Les Alliances françaises sont « des organisations de droit local, apolitiques et non-confessionnelles », mais sont cependant soutenues par le ministère des affaires étrangères [24]. La trajectoire de ce qui, au départ, est une initiative privée destinée à la diffusion de la langue et de la culture françaises, épouse donc en partie les évolutions de la diplomatie culturelle française. Or, celle-ci a subi des transformations importantes lors des trente dernières années. Depuis le début des années 1990 s’est affirmé un véritable désintérêt pour la diplomatie culturelle dans la classe dirigeante française, accompagné d’importantes réductions de budget, au point qu’elle ait fini par apparaitre « plus subie que désirée » [25]. Dans les années 2000, la Révision générale des politiques publiques (RGPP) amplifie le mouvement et la diplomatie culturelle, délaissée, est la principale victime de la réduction du réseau diplomatique français. La promotion de la langue et de la culture françaises fait désormais partie, depuis 2015, de la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats au ministère des affaires étrangères [26]. L’influence culturelle est donc intégrée à la diplomatie économique.
Cependant, le Brésil est un marché important pour les entreprises françaises, à de multiples égards. En 2019, il représentait la deuxième destination des investissements directs à l’étranger (IDE) français dans les pays émergents, et la douzième au monde. Le Brésil constituait par ailleurs la troisième plus grande présence dans le monde en termes d’effectifs de salariés travaillant pour des entreprises françaises, avec 435 000 salariés. Toujours en 2019, 11 groupes français appartenaient au classement des 200 plus grandes entreprises au Brésil, et le pays correspond à un enjeu crucial pour certaines d’entre elles. Ainsi, Sanofi est le second laboratoire du pays et y réalise un tiers de son chiffre d’affaires en Amérique latine, et le Brésil est le second marché du groupe Carrefour. Le géant sud-américain est également le principal contributeur, après la France, aux résultats d’Engie, premier producteur privé d’électricité du pays et partenaire de l’exposition [27].
Du côté du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, on assume pleinement la transformation du réseau culturel français en simple outil de la diplomatie économique et, in fine, de la défense des intérêts des entreprises multinationales françaises. On peut ainsi lire, sur le site du ministère, que « le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dispose à l’étranger d’un large réseau de services et d’établissements culturels français. Il s’appuie sur ce réseau afin de promouvoir la diplomatie économique française. Une attention particulière est ainsi portée au renforcement des liens entre notre action culturelle et nos intérêts économiques : mécénat, partenariats (…), amélioration des synergies entre grands évènements de communication culturelle et enjeux de communication locale de nos entreprises ». [28]
Au terme de sa visite de cette exposition présentée comme devant retracer ces 500 années d’une histoire partagée, le passant intrigué en quête de nouvelles connaissances quant au sujet annoncé, ou le visiteur un tant soit peu averti, risque de rester sur une impression pour le moins mitigée et sur quelques interrogations. Dans les circonstances particulières de la pandémie, avec une offre culturelle présentielle réduite mais une information commerciale toujours omniprésente, la curiosité intellectuelle se trouve plus encore être l’objet de tentatives de détournement de la part de puissants intérêts économiques qui cherchent à la mettre à profit. La diplomatie d’influence de la France gagnerait sans doute à mener une réflexion en profondeur sur les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux qui contribuent à éclairer les effets concrets des intérêts qu’elle entend défendre. En l’absence d’une telle ambition, une histoire multiple et complexe s’en trouve restreinte, escamotée, déformée sous la plume de quelques spécialistes en communication de « l’entreprise France » et des intérêts qui dominent dans l’élaboration de sa diplomatie économique, et de la diplomatie culturelle qui lui est subordonnée.
Les acteurs de la culture, les militants, les groupes et les individus qui ont tissés et qui continuent de tisser des liens entre France et Brésil, ceux qui luttent contre les aspects les plus désastreux des relations entre les deux pays et en exposent les visages les moins défendables, ceux qui construisent des relations d’amitié, d’échanges, de coopération n’ont, eux, pas voix au chapitre.
L’attrait qu’éprouvent encore de nombreux Brésiliens pour la France et sa culture, et qui conduit nombre d’entre eux à vouloir en apprendre la langue, notamment au sein de l’Alliance Française, ne saurait en sortir renforcé.
Illustration : Musée historique de Santa Catarina, Florianópolis – Wikimedia