La revue de presse d’Ignacio Ramonet

« En République dominicaine, si le pouvoir continue de vouloir mépriser la volonté populaire, nous irons vers des confrontations aux conséquences imprévisibles. »

jeudi 11 juillet 2019   |   La revue de presse d’Ignacio Ramonet
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La République dominicaine traverse une période de troubles institutionnels et de convulsions potentiellement dramatiques. Le président Danilo Medina voudrait modifier la Constitution pour pouvoir se faire réélire aux élections de 2020. Élu une première fois en 2012, il a déjà modifié la Constitution pour se représenter, et être réélu, en 2016. Son mandat s’achève en 2020. La Constitution ne lui permet pas de se représenter. Mais Médina vient de lancer une procédure de modification, via un vote du Congrès, pour tenter de se faire réélire une nouvelle fois... Il a ainsi divisé son propre parti, le Parti de la Libération Dominicaine (PLD) de centre-gauche.

Les partisans, très nombreux, de l’ancien président Leonel Fernandez (PLD) sont notamment vent debout contre le projet de Daniel Medina. A l’Assemblée Nationale, les députés proches des deux hommes en sont récemment arrivés aux mains... Pour comprendre la situation, nous proposons la lecture ci-dessous – en version intégrale et en espagnol – de l’analyse de Manuel Pichardo, dirigeant du PLD et président de la Conférence Permanente des Partis Politiques d’Amérique Latine et de la Caraïbe (COPPPAL), un forum que regroupe une soixantaine de partis politiques progressistes de la région, dans un entretien qu’il a donné au journal en ligne Nodal.


Rep. Dominicana | “Manolo” Pichardo, presidente de la COPPPAL : “Si insisten en burlar la voluntad popular nos llevarán a confrontaciones de imprevisibles consecuencias”

En los últimos días la idea de una reforma constitucional ha llevado a un fuerte conflicto institucional, ¿cómo se ha llegado a este punto en el país ? ¿Cuáles son los principales ejes de la discusión ?

Quisiera de entrada que nos pongamos en contexto recordando cómo llegamos a esta situación. Danilo Medina fue electo presidente de la República en el año 2012 en medio de una discusión que giraba en torno a una posible modificación a la Constitución que le permitiera al mandatario de entonces, Leonel Fernández, modificar la Carta Magna para que pudiera optar por un tercer período. En medio del debate el candidato Medina se oponía a esa posible reforma bajo el argumento de que durante la campaña para la reelección los funcionarios que acompañan al mandatario no distinguen entre fondos públicos y recursos económicos que se usan en el proceso electoral, añadiendo que se pierden los escrúpulos al extremo de que “hay que ser capaz de tragase un tiburón podrido sin eructar”. Por ello insistía en decir : “Solo necesito cuatro años y ni un días más”.

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