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PRISONNIERS POLITIQUES AUX ETATS-UNIS

Liberté pour les « Cinq » !

mardi 10 juin 2014   |   Mémoire des luttes
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Comme chaque année depuis trois ans, les Rencontres « 5 jours pour les 5 » se déroulent à Washington DC (Etats-Unis) du 4 au 10 juin.

Leur objectif : attirer l’attention de l’opinion publique américaine et internationale sur le sort des « Cinq [1] », des hommes des services de renseignement cubains qui, au péril de leur vie, ont infiltré des organisations terroristes anticastristes basées en Floride dans le but de les empêcher de continuer à commettre des attentats à Cuba. Ils n’ont commis aucun acte de violence et n’ont jamais cherché à obtenir des informations concernant la sécurité nationale des Etats-Unis. Par leur sacrifice, ils ont sauvé de nombreuses vies humaines.

Jugés à Miami, chaudron des passions anti-cubaines, dans des conditions de véritable lynchage juridique, lors du « dernier procès de la guerre froide », ils ont été condamnés à des peines inhumaines et, d’après d’éminents juristes de tous bords, injustes. Ce sont des prisonniers politiques [2].

Au cours des Rencontres de ce mois de juin - parrainées par deux Prix Nobel de la paix, Rigoberta Menchu et Adolfo Pérez Esquivel - de nombreuses personnalités américaines et étrangères (originaires de trente-et-un pays) sont venues à Washington réclamer la libération des « Cinq » et protester devant la Maison Blanche [3]. Parmi elles : Danny Glover, Ramsey Clark, Cindy Sheehan, Wayne Smith, Dolores Huerta, Gilbert Brownstone, Fernando Morais et Ignacio Ramonet.


PHOTO : Devant la Maison Blanche, Ignacio Ramonet, Fernando Morais et Gilbert Brownstone (de gauche à droite) manifestent pour la liberté des « Cinq ».

Nos précédents articles :




[1Il s’agit d’Antonio Guerrero, Ramon Labanino, Gerardo Hernandez, René Gonzalez et Fernando Gonzalez. Ces deux derniers ont été libérés (René en 2013, Fernando en 2014) et ont rejoint Cuba. Mais ils ont déclaré que tant que leurs trois camarades demeureraient en prison, ils ne se sentiraient pas libres. C’est pourquoi la campagne internationale pour la libération des trois qui restent incarcérés continue de se faire sous les mots d’ordre : « Free the Cuban Five  », « Libertad para los Cinco », « Libérez les Cinq  ». Dans le cadre de cette campagne, René Gonzalez était présent à Paris le 13 mars 2014.
Dans un roman haletant, Cinq Cubains à Miami (Don Quichotte, Paris, 2010), Maurice Lemoine raconte une histoire qui n’est pas imaginaire…

[2Lire Stephen Kimber, « The Cuban Five were fighting the terrorism. Why we did put them in jail ? », The Washington Post, Washington, 4 octobre 2013.
http://www.washingtonpost.com/the-cuban-five-were-fighting-terrorism-why-did-we-put-them-in-jail

[3Lire David Montgomery, "Rapping ans Rallying for the « Cuban Five »", The Washington Post, 6 juin 2014.
http://www.washingtonpost.com/rapping-and-rallying-for-the-cuban-five



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