Le 24 novembre 2013, les élections générales (présidentielles, législatives et municipales) se sont déroulées, dans un climat d’intimidation et de fraude.
Quatre ans après le coup d’Etat, neuf partis politiques étaient en lice dont le Parti National (PN) et le Parti Libéral (PL), les principaux acteurs du coup d’état de 2009, et le Parti Liberté et Refondation (Libre), issu de la résistance populaire.
Plusieurs délégations d’observateurs électoraux internationaux ont exprimé leur préoccupation quant au contexte dans lequel se sont déroulées les élections : militarisation, violence, persécution, intimidations, menaces, assassinats et criminalisation des défenseurs des droits humains et des candidats aux élections. Ils font état de nombreuses irrégularités indiquant une fraude électorale (dont l’achat de votes et la falsification du registre électoral).
Malgré cela, le Tribunal Suprême Électoral (TSE) a déclaré vainqueur Juan Orlando Hernández (PN). Ces résultats sont contestés par le parti Libre et par le Parti Anti-Corruption (PAC). De son côté, le Front National de Résistance Populaire (FNRP) maintient son combat pour l’Assemblée constituante.