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L’espagnol et l’anglais à Porto Rico

samedi 17 novembre 2012   |   Bernard Cassen
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Article publié dans la revue Amérique latine, du Centre de recherche sur l’Amérique latine et le tiers monde (CETRAL), dans sa livraison de juillet-septembre 1980.

Une langue n’est pas seulement un moyen de communication. Elle cristallise une histoire, une civilisation, un système de valeurs et, comme le disait Gramsci, « contient les éléments d’une conception du monde et d’une culture ». Dans Le Scribe, Régis Debray la situe clairement comme enjeu politique : « Parler, écrire, communiquer, impliquent l’appartenance à une communauté culturelle, indissolublement linguistique et civique. La langue comme « premier système d’articulation » renvoie à un espace homogène de communication, dont l’homogénéité interne suppose à son tour une fermeture sur l’extérieur, de caractère politique ».

Cette interaction du linguistique, du culturel et du politique, longtemps sous-estimée, mais que l’actualité s’est chargée de remettre au premier plan (Irlande, Iran, Espagne, Belgique, Inde, Algérie, etc.), les États-Unis en avaient parfaitement pris conscience dans leur projet d’expansion impériale en Amérique latine, même si elle les a, entre temps, pris de court dans d’autres parties du monde.

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L’espagnol et l’anglais à Porto Rico






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